Illustration, impression et impact écologique

Face à la situation écologique actuelle, comment produire et « consommer » de l’illustration ? J’ai répertorié ci-dessous quelques astuces dans le but de vous donner plus de clés de lecture. Illustration, impression et impact écologique n’auront donc (presque) plus de secrets pour vous !

🧐 Quelques informations clé

  • Un Français consomme en moyenne 65 kg de papier par an, l’équivalent de 35 feuilles A4 par jour.
  • Aujourd’hui, en France, nous recyclons 79 % du papier.
  • La production de papier recyclé a une empreinte écologique inférieure à la fabrication de papier vierge : 3 fois moins consommatrice en eau et en énergie en moyenne.
  • La production de papier recyclé ne peut pas exister sans la production de papier vierge.

💡 Mes trucs et astuces :

L’imprimeur

  • On pense faire des économies en passant par Vistaprint, Helloprint etc. toutefois les frais de port annulent très souvent ce que l’on a économisé par rapport à un imprimeur local.
  • En plus, ces imprimeries sont très (trop) mystérieuses sur la provenance des papiers, les lieux d’impression, les conditions de travail de leurs employés.
  • Il vaut mieux travailler avec des imprimeries proches de chez soi. Circuit court, meilleur SAV, prix souvent moins pires que ce que l’on croit : que du bonus.
  • Guetter les imprimeries avec certifications Imprim’Vert, ISO 14001, papiers certifiés FSC, PEFC… ce sont des labels solides.

Les stickers

  • Les stickers ont la cotte en ce moment, mais leur provenance, la colle qu’ils contiennent, les encres & vernis utilisés sont nocifs pour la planète.
  • Il existe des fabriquants de stickers qui proposent une offre française au minimum recyclable, au maximum biodégradables!

Le papier

  • Le minimum (et c’est déjà super!), c’est de faire imprimer sur papier labellisé PEFC ou FSC.
  • C’est encore mieux de faire imprimer sur papier recyclé, mais uniquement s’il est européen (s’il vient d’Asie par exemple, rien que le transport annule ses bienfaits environnementaux.)
  • Si vous êtes sur papier recyclé européen et non blanchi, là vous êtes un.e saint.e 😇.
  • On spotte les poubelles bleues pour trier ses papiers.

Les encres & les effets

  • Les encres métalliques, les vernis UV, les pelliculages polypro, les vernis sélectifs: tous nécessitent des solvants pour nettoyer les machines, elles sont à éviter.
    Donc pas de vernis sélectifs, dorures, effets peau de pêche, néon & paillettes.
  • Quand cela est possible on favorisera les encres végétales.

Sources :
Notre-planete.info – Article « L’imprimerie est elle éco-responsable en France ? » – Christophe Magdelaine
Journal du Net – Article « L’imprimerie face au piège du greenwashing » – Ludovic Martin

🍃 Ma démarche

Il est important pour les illustrateurs et graphistes de réaliser qu’ils sont un rôle à jouer. C’est-à-dire que: illustration, impression et impact écologique sont étroitement liés.

Avec Animal Anormal, tout est dans le dessin lui même. Effectivement, dans mes créations pas de vernis sélectif, pas de gels, de dorures ou de paillettes qui imposent l’utilisation de solvants et de plastiques. Pour imprimer, protéger et envoyer mes créations ainsi que celle de mes clients, je favorise les fournisseurs français et encourage les programmes éco-responsables.

Les papiers que j’utilise sont soit issus du recyclage, soit labellisés PEFC ou FSC. Lorsque c’est possible, les encres d’impression d’origine végétale sont favorisées. En plus du papier et du carton qui sont traditionnellement recyclables, je m’emploie également à utiliser des adhésifs et autocollants qui le sont. Je m’assure de ne pas commander d’impression en sur-quantité pour moi comme pour mes clients.

Un petit coup d’oeil sur mes derniers projets ?

N’hésitez pas à réagir en commentaires, à partager vos bonnes pratiques ou donner votre avis !

4 comments

  1. Super article et super démarche ! J’ai fait le choix pour ma part de passer par un imprimeur local, je vais chercher mes commandes à pied ou à vélo et je ne suis pas obligée de commander mes cartes par lots de 25 minimum. Et finalement, c’est beaucoup moins cher que de passer par un site d’impression en ligne et puis pas de mauvaises surprises sur le rendu des couleurs. Vive le local ! 😀

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